lundi 2 juillet 2007

Article dans le quotidien "Libération "


Une association à Ketama vient d'entamer une série d'actions de sensibilisation pour persuader la commune de Abdelghaya Essaouhel de revenir sur la décision de couper les cèdres plantés sur les hauteurs de Tidghine.
En fait, la direction régionale des eaux et forêts de la province de Taza avait procédé récemment à la concession d'une superficie estimée à quatre kilomètres dont beaucoup d'hectares plantés de cédraies au profit de cette commune rurale. Celle-ci est passée à l'acte sans aucune prise en considération de ce que représentent ces arbres dans le cadre de la protection de l'environnement. L'entrepreneur avait profité du week-end pour accélérer la cadence de la coupe des arbres.
Les membres du bureau de cette association ont saisi, le ministre de l'aménagement du territoire, de l'eau et de l'environnement, pour préserver le cadre environnemental dans la montagne de Tidghine et arrêter le pillage dont il fait l'objet.Le rasage de cette forêt, peut-on lire dans une lettre écrite par l'association Ketama, engendrera également une disparition des animaux y vivant, ce qui met en péril le système écologique et l'équilibre naturel dans cette région en général. Sachant que cette richesse forestière qui fait la fierté des populations, est le signe également d'un potentiel touristique certain, les populations se demandent dans quel objectif la commune a procédé à cette opération coûteuse du point de vue social et naturel. Elles estiment aussi qu'il y a là une violation flagrante des lois nationales et des conventions internationales qui stipulent la préservation du patrimoine naturel. Le sol, l'environnement, la vie animale et l'aspect social sont les grands perdants de cette opération.
Mehdi Siraj (source Libération)
http://www.liberation.press.ma/

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